FFT et applications : caractérisation d'un CAN, choix d'une fenêtre de pondération et réponse en fréquence d'un système linéaire
G. Couturier * ¤, L. Béchou **, J.B. Bégueret *** et C. Pellet **** (IUT Université Bordeaux I)
J3eA - Vol. 2 - 9 (2003).
DOI : 10.1051/bib-j3ea:2003009
Mis en ligne le 27 juin 2003.
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Résumé
Les transformées temps-fréquence (transformée de Fourier, transformée en ondelettes) sont aujourd'hui couramment utilisées en traitement du signal. Dans cet article on se focalise uniquement sur la transformée de Fourier et plus particulièrement sur la transformée de Fourier discrète rapide (FFT pour Fast Fourier Transform). L'interprétation d'une FFT reste cependant délicate car il s'agit avant tout du résultat d'un algorithme de calcul et une bonne dose de mathématiques est a priori nécessaire pour comprendre les subtilités de la FFT. Avec le développement considérable de l'informatique et de l'instrumentation, la FFT n'est plus la seule propriété des chercheurs et ingénieurs et l'outil FFT s'est largement « démocratisé » : pratiquement tous les oscilloscopes numériques sont aujourd'hui pourvus d'un menu FFT. En conséquence, de nombreux techniciens, maîtrisant peu ou mal les mathématiques, sont confrontés à l'interprétation des FFT. Plutôt que de longs développements mathématiques, nous proposons aux étudiants de niveau bac+2 de découvrir l'outil FFT et ses applications aux travers de diverses expériences décrites dans cet article.
Un diaporama complémentaire sous Power Point est aussi disponible. Il reprend pour l'essentiel l'article et peut être utilisé comme support de cours.
Mots-clés : FFT, fenêtre de pondération, conversion analogique-numérique, bruit de quantification, réponse en fréquence d'un système linéaire.
© EDP Sciences, 2003.
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Niveau des étudiants. L'article s'adresse principalement à des étudiants possédant un niveau de première année IUT, BTS et DEUG.
* Gérard Couturier 1, ancien élève de l'École Nationale Supérieure d'Électronique, Informatique et Radiocommunications de Bordeaux (ENSEIRB), est actuellement Professeur des Universités à l'IUT de Bordeaux I. Son activité de recherche se déroule au Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne (CPMOH) dans le groupe « Nanophysique par sonde locale de force », et concerne d'une manière générale l'étude des propriétés des matériaux à l'échelle du nanomètre.
¤ e-mail : [email protected] (auteur de correspondance) ** L Béchou 2, est actuellement Maître de Conférences à l'IUT Bordeaux I au département Génie Electrique et Informatique Industrielle. Il enseigne l'Électronique analogique et numérique ainsi que la Physique en première et deuxième année. Il est rattaché au Laboratoire de microélectronique IXL de l'université de Bordeaux I où il effectue des recherches dans le domaine de la fiabilité des composants et systèmes optoélectroniques pour des applications de télécommunication.
e-mail : [email protected]
*** Jean-Baptiste Bégueret 2, a reçu le DESS de Microélectronique en 1990 et la thèse de doctorat en électronique en 1996, à l'Université de Bordeaux I. Depuis 1997, il est Maître de Conférences à l'IUT GEII de Bordeaux où il enseigne l'électronique analogique en seconde année. Ses recherches s'effectuent au Laboratoire de Microélectronique IXL de l'Université de Bordeaux I, dans le cadre de la conception de circuits intégrés radiofréquences.
e-mail : [email protected]
**** Claude Pellet 2, ancien élève de l'ENS de Cachan, occupe depuis 1993 un poste de Professeur des Universités à l'IUT de Bordeaux I. Son activité de recherche se déroule au Laboratoire IXL au sein de l'opération « capteurs microsystèmes » et concerne l'évaluation d'assemblage, la fiabilité des microsystèmes et la conception de microsystèmes pour des applications médicales.
e-mail : [email protected]
1 CPMOH, UMR CNRS 5798, Université Bordeaux I, 351 cours de la Libération, F-33405 Talence Cedex, France.
2 Laboratoire IXL, UMR CNRS 5818, Université Bordeaux I, 351 cours de la Libération, F-33405 Talence Cedex, France.
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